Expositions

Expositions de groupe

1989

• « À travers les chansons de Brel » à la maison natale de Jacques Brel et à la maison de la culture d’Ath.

789 an 1 de la liberté » à la Galerie du Parvis à Bruxelles sous le haut patronage de l’Ambassade de France avec Roger Somville en invité d’honneur.

Participe au concours « Liberté Egalité Fraternité, etc… » organisé par la Ligue des Droits de l’Homme.

1990

• Élaboration avec l’artiste Louis Rives d’un décor pour une comédie musicale à Broadway (Shapiro théâtre).
• Alta Gamma, 1991
• Paule Deboek Fine Arts,
• Prix de peinture de la commune d’Uccle.
• Galerie Tempera, 1992
• Paule Deboek Fine Arts, 1992-93
• Lineart, 1993-94-95
• Galerie L’Homme qui rit, 1996
• Kunst Galerij Ernest Verkest †,Tielt, Belgique.
• Galerie des Beaux-Arts, 1996-97
• Expo Start à Bruxelles, Anvers, Liège. 1999
• K Gallery,
• Lineart,
• Grand Marché de l’Art Contemporain, 2001
• In Art We Trust,
• Lauréat du prix du portrait L.Weiler, à l’Institut de France, Paris.
• Parcours d’artistes, 2003
• Événement SFR organisé par ROUGE au Dédicace Café,
• 2008
  • Itinéraires XXIX, Galerie Albert 1er, 2009
  • «The Dark Show» Nolias Art Gallery 2009
  • «Couleurs d’été», Galerie Albert 1er, 2010
  • Itinéraires XXX, Galerie Albert 1er,

• CUTLOG, Foire d’Art Contemporain, 2011
• Itinéraires XXXI, Galerie Albert 1er, Bruxelles. 2012

• « Genearts », Arthus Gallery, Bruxelles.
• « Genearts », European Commission, Bruxelles.
• Itinéraires XXXII, Galerie Albert 1er, Bruxelles.
• Ben Uri « IJAYA » Awards, Londres

2013

• Dazed & Refused, Arch Gallery, London.
• « See me » Exhibition space, New York.
• « Kazerne Dossin « Mémorial & Holocaust Museum with Nat Neujean, (Malines Belgium).
• “ArtScope Miami” SeeMe.    2014
• CCU Bruxelles exposition avec Nat Neujean 2016
• 3F Bruxelles 2017

Expositions Individuelles

1989

• Galerie Eresie, Florence,
• Halles St Gery, Bruxelles. 1992
• Galerie l’Homme qui rit, 1993
• Palazzo Rossi Proghi, Florence, 1996-97
• Exposition privée avec le sculpteur Nat Neujean, Bruxelles.

1997

• Kunst Galerij Ernest Verkest †,Tielt, 1998
• La Chocolaterie, 1999
• Hippodrome de Boitsfort « Absolut Vodka, Red Bull »,

2001

• Monkey Club, Paris, lancement du parfum de Rochas « AnnaSui ».

2003

• Rosa, 2005
• Galerie Ransbeck, Ohain, 2007
• Exposition Privée,
• Tribeca, 2008-09
• Exposition sculpteur Nat Neujean à la Galerie Albert 1er,

2010

• Cercle Royal des Beaux Arts de Liège.

   2011

• UNITED GALLERY,

   2012

• « Genearts », Arthus Gallery, Bruxelles.
• « Genearts », European Commission, Bruxelles.
• Script Avenue Bruxelles

2016

• Galerie Vertige Bruxelles, «Face à Face

Bertrand Neuman (né en 1967), vit et travaille à Bruxelles où il puise son inspiration

artistique depuis plus de vingt ans. Il est attaché à la représentation de la forme

humaine et particulièrement par les visages qui ont marqué son esprit. Jonglant avec

plusieurs techniques picturales tel que la peinture à l’huile, l’encre de chine, l’aquarelle

ou la lithographie, il réinterprète différents thèmes universels au hasard de ses

réflexions. On remarquera toutefois une prédominance pour la condition humaine dans

ses différents aspects fussent ils des plus sombres ou encore des plus flamboyants.

Description succincte de son travail artistique.

Le fil conducteur du travail de B. Neuman trouve sa source dans un dialogue

ininterrompu entre mort, solitude et abandon.

Dialogue qu’il attribue au douloureux passé de son père duquel il a inconsciemment

hérité. Né en 1967, Bertrand est le fil d’un survivant de la seconde guerre mondiale

contraint de dissimuler son identité juive afin d’échapper à la déportation.

Tout comme son père, Bertrand sera victime de ce que le psychanalyste William

Guglielmo Niederland identifiera dans les années 60 comme le « syndrome du

survivant ». En effet, en 1990 il part vivre seul en Toscane où il sombrera durant deux

ans dans un profond « renfermement mélancolique ».

Lorsque l’on interroge l’artiste sur cette période de sa vie, on pressent – bien qu’il en

soit sorti triomphant – que l’isolement le piste en permanence et c’est à l’aide de sa

peinture qu’il choisit d’affronter ses angoisses et de dompter l’insupportable afin de se

tenir à l’écart du précipice.

Lorsque B.Neuman s’applique sur ses portraits, le chapitre de la mort s’introduit sur

ses toiles comme un questionnement vital. Celui-ci peut revêtir plusieurs formes selon

le thème qu’il s’est imposé.

Dans heart of darkness (voir page 10, 11,12) il se plonge

dans le passé de neuf tueurs en série américains. Pour réaliser cette oeuvre, il

décortiquera, des mois durant, leur histoire ainsi que leur profil psychologique. Tentant

de comprendre en vain ce qui peut pousser un homme à choisir d’exprimer la part

sombre de lui même. A devenir un bourreau.

Dans Ghost (voir page 3, 4, 5), il se laisse rattraper par ses propres angoisses. Le vieil

homme accoudé à la fenêtre n’est autre qu’un pensionnaire de la maison de retraite

qui fait face à son atelier. Jour après jour il l’observe, constatant qu’il est seul, sans

aucune famille pour lui rendre visite. Pris d’une certaine compassion pour cet homme,

il décide de l’immortaliser en toute intimité. L’oeuvre s’avérera d’ailleurs prémonitoire

car l’homme décédera quelques semaines après son dernier coup de pinceau !

La femme fait également partie des sujets récurrents de son oeuvre. Que se soit en

peignant Kate Moss ou Marylin (voir page 6, 7) sans oublier la question de la

prostitution féminine à laquelle il s’est longtemps intéressé, ce que Bertrand cherche à

traduire c’est l’image derrière laquelle ces femmes sont emprisonnées. Et même s’il

déroge à la règle dans les portraits qui illustre sa femme, il n’en demeure pas moins

qu’il les intitule Dream (voir page18, 19) et Day dream (voir page 20, 21), comme s’il

voulait la préserver bien au chaud à l’écart de sa mélancolie.

Texte écrit en collaboration avec Ariane Verpoorten.

Motivations

Les motivations qui me conduisent à présenter mon travail seront assez brèves mais

néanmoins explicites. Elles proviennent d’un besoin de briser le silence, d’un choix

d’oser enfin parler de mon oeuvre telle que je la ressens, en regard à mon passé hérité.